«Où il n’y a pas d’humour, il n’y a pas d’humanité, où il n’y a pas d’humour, il y a le camp de concentration.»
Eugène Ionesco
Eugène Ionesco
Cette phrase m'a hantée durant toute la lecture de ce livre. Si seulement je pouvais trouver un écrivain français d'une telle pudeur, d'une telle écriture qui pourrait raconter notre société...
J'ai toujours aimé Fellag par son côté discret et à la manière de Charlot (la petite moustache et toujours prêt à faire un clin d'oeil amical). Je trouve que les médias ne l'invite pas assez. Oh ! il n'est pas comme certains qui ne méritent pas d'être cités. Ces pseudos artistes de la nouvelle génération qui crache sur tout ce qui est français mais qui sont bien contents d'être en France pour les avantages que cela représente.
Le livre commence comme un sketch de cet humoriste. Comment réparer une voiture avec un ressort d'un stylo bic... A mourir de rire. (Un avant goût de son actuel spectacle "Tous les algériens sont mécaniciens" ?) Puis on glisse vers l'horreur, la désolation. La société algérienne sous le joug du FIS. C'est l'horreur au quotidien, les privations de toutes sortes, d'eau notamment. Les couvre-feux, les lettres de menaces, les exécutions arbitraires... La terreur quoi. Fellag se met dans la peau d'un écrivain Zakaria qui vient de perdre sa femme suites aux menaces de mort. Il est rejeté de tout l'establishment et se renferme chez lui. De chez lui, il observe la vie de ses voisins. Mais au lieu d'écrire sur le côté sombre, il choisit de nous raconter les algériens débrouillards (comment recevoir les chaînes étrangères via une couscoussière !), une vue tendre et humoristique (on se surprendra à sourire au fil des pages). Fellag n'a pas besoin de souligner sur la noirceur des évènements pour nous en faire ressentir les émotions de ses personnages.
Si ce roman ne vous bouleverse pas, c'est que vous ne faites plus partie des humains normalement constitués.
J'ai toujours aimé Fellag par son côté discret et à la manière de Charlot (la petite moustache et toujours prêt à faire un clin d'oeil amical). Je trouve que les médias ne l'invite pas assez. Oh ! il n'est pas comme certains qui ne méritent pas d'être cités. Ces pseudos artistes de la nouvelle génération qui crache sur tout ce qui est français mais qui sont bien contents d'être en France pour les avantages que cela représente.
Le livre commence comme un sketch de cet humoriste. Comment réparer une voiture avec un ressort d'un stylo bic... A mourir de rire. (Un avant goût de son actuel spectacle "Tous les algériens sont mécaniciens" ?) Puis on glisse vers l'horreur, la désolation. La société algérienne sous le joug du FIS. C'est l'horreur au quotidien, les privations de toutes sortes, d'eau notamment. Les couvre-feux, les lettres de menaces, les exécutions arbitraires... La terreur quoi. Fellag se met dans la peau d'un écrivain Zakaria qui vient de perdre sa femme suites aux menaces de mort. Il est rejeté de tout l'establishment et se renferme chez lui. De chez lui, il observe la vie de ses voisins. Mais au lieu d'écrire sur le côté sombre, il choisit de nous raconter les algériens débrouillards (comment recevoir les chaînes étrangères via une couscoussière !), une vue tendre et humoristique (on se surprendra à sourire au fil des pages). Fellag n'a pas besoin de souligner sur la noirceur des évènements pour nous en faire ressentir les émotions de ses personnages.
Si ce roman ne vous bouleverse pas, c'est que vous ne faites plus partie des humains normalement constitués.
Le dernier spectacle de Fellag...
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