La situation est désespérée ! A midi, alors que je savourais mes raviolis avec mes gamins, j'ouvre le poste TV sur LCI pour écouter les informations comme d'habitude.
La présentatrice toute guillerette de dire une bonne nouvelle, annonce avec fracas que les gamins font une dictée pour l'association ELA. Pas mal, pas mal ! pensais-je ! Mais crack boom, O rage, O désespoir, j'apprend que l'auteur de cette fameuse dictée est Guillaume Musso. J'ai failli m'en étrangler.
Seigneur, la situation de l'apprentissage de l'orthographe français est donc en si piteux état ?Le cas est il vraiment désespéré ? A le croire...
Je savais qu'on rabaissait le niveau du bac, qu'on fermait les yeux sur les fautes des étudiants, que l'on ne fait plus rééllement lire les classiques aux collègiens. Mais de la faire une dictée par l'incompétent notoire Guillaume Musso... C'est le David Douillet de la littérature française. Gros gars à l'allure bien sympa mais hélas qui n'a rien dans le ciboulot (comme on le dit dans le Sud).
Ah ! aussi c'est aussi peut être pour éviter une entorse aux neurones de Zizou (euh celui qui est redevenu Zinedine un soir de coup de boule en 2006. Il avait voulu plagier Patrick Dewaere "Coup de tête" mais bon c'est raté). Vous l'avez écouté parler ce gars la ! C'est pas l'articulation, la diction qui l'étrangle. Incapable de parler correctement, il a du avoir le même coach de français que Johnny Hallyday !
Un texte de Jean D'Ormesson, de ce roublard Jean Dutourd ; un petit extrait d'"au bon beurre"cela aurait eu de la classe... Mais de la aller chercher Musso franchement c'est trop nul. Car quelqu'un qui lit à la suite un livre de Levy, un de Musso, un de Delerm, un de Gavalda doit être considéré comme cliniquement mort et irrécupérable pour la littérature. Je comprends pourquoi ils font un carton dans les salles d'attentes d'hôpital, de médecins ces gugusses...
Bon voilà, le niveau des gamins va encore dégringoler. Heureusement que Super Héros Jean d'Ormesson est la et nous sort un merveilleux petit roman pour jeunes "L'enfant qui attendait un train". De la culture enfin !
Ce qui me sauve c'est que Dylan mon second fils n'a pas eu à la faire, il est à l'Ile d'Yeu pendant une semaine et c'est déjà ça de sauvé.
Au fait on risque quoi en cas de non assistance en langue en danger ? Je me pose toujours cette question.
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