...A ETRE CONNUES.
On veut toujours opposer François Begaudeau et Yves Viollier. Quelle erreur ! Ils n'écrivent pas de la même manière, ils ne traitent pas des mêmes sujets mais ils ont en commun la passion de la langue française et surtout ils ne renient pas leurs origines vendéennes.
La Vendée n'a pas forcément qu'un seul visage. On y trouve chez les romanciers ceux qui ont fait ressurgir les évènements qui se sont déroulés sur notre terre, je fais allusion à Monsieur Ragon et ses "Mouchoirs rouges de Cholet" qui a ouvert la voie à d'autres historiens et chercheurs qui n'osaient pas écrire sur l'Histoire Vendéenne. Puis aussi viennent ceux qui ont su conjuguer héritage culturel et universalité de la littérature. Je m'explique : Un cadre vendéen (que l'on peut décliner par d'autres cadres, décors comme par exemple le Nord comme on l'a fait avec "les soeurs Robin") et une magnifique saga. Ces auteurs (Yves Viollier, Eveline Thomer pour ne citer qu'eux) ont un succès certain et pas seulement dans leurs terres d'origine. Puis vient la génération Begaudeau. Celle qui a le nez fourré dans les écrans d'ordinateurs, celle qui zappe mais derrière ce masque de superficialité, elle recherche l'essentiel, la qualité.
Yves et François ont eu des parcours assez similaires, anciens profs, amoureux de la langue française, chroniqueurs dans des magazines et des passages remarqués à la télévision. j'évite la comparaison typiquement féminin que nous toutes on fait n'est ce pas ! Certes ils sont beaux gosses tous les deux mais cela serait trop facile de s'arrêter sur ce point la !
Cela serait formidable qu'ils puissent un jour avoir l'idée d'un livre à quatre mains sur l'histoire de la littérature. Une sorte de dialogue intergénérationnel en quelque sorte faisant le point sur leurs diverses expériences sur leurs vies littéraires.
Mais en attendant, je leur souhaite de mon double coeur à chacun de belles réussites, de belles rencontres et surtout beaucoup de livres, nouvelles. Les lecteurs seront toujours au rendez-vous.
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