Yves Viollier "Raymonde"

"Oh Dieu, pourquoi donc en mourant ne nous as-tu pas mués en dieux ! Ma trajectoire quand je m'éfforce de toute mon âme de la maintenir en droit ligne, si je me retourne elle ressemble à ces sillages laissés par les avions, dont le trait un instant précis, peu à peu se dissout, devient flou. Et tout est à refaire, tout s'efface, tout se ternit. Seigneur, donne moi un bout de ton crayon à la pointe si bien taillée, et guide ma main, que je fasse le portrait de ta création, que ce que j'écris te ressemble" Yves Viollier "Raymonde"



"Il va sans dire que la vie n'étant pas une bibliothèque rose elle ne respecte guère ces intentions édifiantes" François Nourissier in "Musée de l'homme"

lundi 30 juin 2008

Le Festival des plumes vendéennes est promis à un bel avenir

Les auteurs, installés le long de la librairie « Au fil des mots, avenue de-Gaulle » ont signé de nombreuses dédicaces. : Photo Roberte Jourdon



Les auteurs vendéens se sont succédé pendant quatre jours à la première édition du festival organisé par Colette Bouhier.

La librairie maison de la presse « Au fil des mots » a réuni pendant quatre jours la fine fleur des écrivains vendéens. L'idée a été lancée, comme un défi, par la gérante, Corinne Bouhier. Samedi soir, à la fermeture, ils étaient tous satisfaits de cette initiative.

« L'idée est bonne et correspond à une demande. D'un côté, on a ici des passionnés de lecture. De l'autre, des auteurs qui aiment partager. En tant que libraire, mon rôle est de faire le lien entre eux. Je ne pensais pas avoir autant de succès auprès des écrivains. La station a besoin d'un grand salon. Il y a quelque chose de très beau à faire dans le domaine culturel. Tous les auteurs m'ont dit : à l'année prochaine ! » résume-t-elle.

Elle regrette d'avoir été écarté du festival Simenon, mais par tempérament, elle va de l'avant. Elle explique : «
Il y a un événement aux Sables et je ne peux pas y participer. Que faire ? Je montre là que je n'ai besoin de personne pour monter un festival. J'ai un commerce digne de ce nom et j'ai envie de faire des choses, pour la culture, l'échange. J'ai reçu plein de messages d'encouragement, de gens qui ont envie de me suivre dans ma démarche. C'est réconfortant ».

Pléiade d'auteurs

Le festival a été lancé mardi à la thalassothérapie. Il y avait la romancière Eveline Thomer, qui présentait « Madeleine et ses 2 maris », l'écrivain éditeur Xavier Armange « Contes indiens du seigneur éléphant », Patrice Barraud « Instants d'éternité aux Sables-d'Olonne », Alain Couraud « La coulée douce », Roland Mornet « La tragédie du paquebot Afrique » et Isabelle Souchet « Au fil des jours ».

Jeudi, vendredi et samedi, d'autres auteurs se sont succédé à la maison de la presse avenue de Gaulle : le conteur Constant Friconneau « Parlez-vous chaumois ? », l'historien Gilles Bresson « Henri IV », Alain Couraud « La coulée douce », Joseph Tesson « Le trésor de la Granvillaise ». Ils ont tous eu un beau succès et ont signé de nombreuses dédicaces.

L'an prochain en plus grand

Colette Bouhier pense maintenant à l'an prochain. « Le festival des plumes vendéennes pourrait s'inscrire dans une grande fête sablaise, sur le thème de la mer par exemple. Chaque commerçant pourrait s'impliquer et mettre en valeur les produits du terroir vendéen, créer l'animation dans les rues » suggère-t-elle.

En attendant, elle souhaite que son quartier vive à l'année. » On a créé une association des commerçants du quartier de la gare. Elle compte une quarantaine de membres, entre la place du jet d'eau et la rue Jean-Jaurès. On se sert les coudes. Dès la rentrée, on va organiser des choses, sur la place de la Gare et dans les rues. La dynamique est en marche ».

Roberte Jourdon

Presse-Océan

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