Ce livre aurait pu s'appeler aussi "à la recherche du paradis perdu" tellement que l'auteur regrette ce temps la. Fontenay le Comte au début du XXème siècle, les racines vendéennes... On imagine les habitants en sabots, aimant les plaisirs simples.
En plus de cette nostalgie de son enfance, propre à tous les auteurs de livres (de Pagnol jusqu'ici Michel Ragon), on lit l'évocation de la famille ; du grand Père Sourrisseau , de Tata mais aussi celle de personnages connus tel que Simenon qui a passé une partie de sa vie à Fontenay le Comte... (passage du roman formidable et intéressant), le souvenir de Rabelais dont Michel Ragon consacrera un livre, les zouaves du Sacré Coeur etc...
J'ai bien apprécié la partie réelle d'Enfances Vendéennes mais un peu moins celle sur l'adolescence Nantaise que j'ai trouvé un peu bâclé surtout basé sur l'architecture de la ville de Nantes et largement un peu moins sur la vie de l'auteur en elle-même. J'aurais aimé carrément un vrai livre, certes avec les descriptions de Nantes de l'époque qui ont malheureusement disparus mais aussi avec les émotions, les ressentis un peu plus exprimés par l'auteur.
Mais on ne doit pas ignorer la passion de Michel Ragon pour l'architecture dont il a consacré plusieurs ouvrages comme par exemple l'histoire de l'architecture et de l'urbanisme modernes
Ceci expliquant cela... Donc acte....
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