Yves Viollier "Raymonde"

"Oh Dieu, pourquoi donc en mourant ne nous as-tu pas mués en dieux ! Ma trajectoire quand je m'éfforce de toute mon âme de la maintenir en droit ligne, si je me retourne elle ressemble à ces sillages laissés par les avions, dont le trait un instant précis, peu à peu se dissout, devient flou. Et tout est à refaire, tout s'efface, tout se ternit. Seigneur, donne moi un bout de ton crayon à la pointe si bien taillée, et guide ma main, que je fasse le portrait de ta création, que ce que j'écris te ressemble" Yves Viollier "Raymonde"



"Il va sans dire que la vie n'étant pas une bibliothèque rose elle ne respecte guère ces intentions édifiantes" François Nourissier in "Musée de l'homme"

dimanche 6 janvier 2008

Dominique LANDUCCI "La mogette à l'huile d'olive"




Il est vrai que les recueils de nouvelles ne sont pas ma tasse de Thé car peut être aussi cela vient du bourrage de crâne de la part de mon professeur de Français de ma première seconde qui nous a assommé avec les caractères de la Bruyère...

Mais Monsieur Dominique aurait pu aussi nommé ce livre "les lettres de mon moulin vendéen" tant que les portraits qu'il décrit (je devrais dire dessiner) me rappellent les lettres de Mon Moulin d'Alphonse Daudet. Il y a tant d'amour, de chaleur humaine dans ses propos que l'on peut qu'aimer ces braves gens (Panpan, Firmin, Satin ...)

Le plongeon dans les traditions, les us et coutumes de cette Vendée qui voudrait survivre grâce aux anciens lors de ces rencontres de classes (55 ans ou autres), les bals du 14 juillet (plutôt le 13 juillet dans les petits patelins) tout en gardant ce patois dont ils sont tellement fiers...

J'ai apprécié aussi ces allusions au discussions en patois car pour moi qui suis une toulonnaise éxilée à Challans, je suis totalement néophyte et ce livre peut être considéré comme une base, une initiation au patois si on désire l'apprendre et le transmettre aux générations futures....

Si je dis que ce livre a été préfacé par Yannick JAULIN célèbre conteur patoisant vous avez du saisir de la qualité littéraire de ce livre !!!

Comme quoi les relations entre le sud (Nice, Brignoles, Toulon, la Provence etc...) et la Vendée ont toujours été fructueuses et chaleureuse. Ce n'est pas Monsieur CLEMENCEAU qui me dirait le contraire n'est ce pas ! Car il est vrai que les Provençaux et les Vendéens ont presque connu les mêmes destinées.

Un conseil alors si vous le trouvez dans vos librairies, médiathèques ou tout simplement par le biais du site de Monsieur Dominique LANDUCCI (qui est dans mes favoris) allez y foncez vous ne le regretterez pas !

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