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Trois générations d'anciens de Jean-XXIII. De gauche à droite : Raphaël Godet, 25 ans, devenu journaliste à France Bleu ; Hubert Herbreteau, aujourd'hui évêque d'Agen ; et Yves Viollier, l'écrivain. |
L'institution fêtait soixante ans d'histoire, hier, aux Herbiers. Un soleil éclatant, des rires et de l'émotion. Les anciens du séminaire et du lycée ont ravivé la flamme de la mémoire.
Reportage
Un soleil éclatant, des rires et beaucoup d'émotion. Hier, le lycée Jean-XXIII fêtait ses 60 ans. Soixante ans de l'histoire d'un séminaire devenu lycée privé mixte. Élèves, professeurs... Beaucoup d'anciens de l'institution herbretaise ont fait le déplacement pour célébrer l'événement.
Les bises claquent. Les mains se serrent pas après pas. En quelques décennies, les visages des premiers élèves de Jean-XXIII ont bien changé. Pas toujours simple de reconnaître ses camarades de promo, perdus de vue depuis longtemps. Quelques mots échangés suffisent à restaurer les souvenirs. D'autres, restés soudés depuis le lycée, sont venus en groupe. Histoire de se remémorer leurs faits d'armes. Et de redécouvrir le lieu où ils passaient le plus clair de leur temps d'adolescent.
Les festivités ont débuté autour d'un grand repas, à la mi-journée. Elles se sont poursuivies par un passage de témoin. Une quinzaine d'anciens élèves, aux parcours atypiques, ont partagé leurs expériences. Ils ont dit l'importance de leur passage à Jean-XXIII aux lycéens d'aujourd'hui.
Parmi eux, Yves Viollier, l'écrivain. « Nous sommes devenus ce que nous sommes grâce à l'établissement, estime-t-il. Je me souviens d'une conférence, lorsque j'étais en seconde. Le romancier Jean Huguet était venu nous parler des Jeunes littéraires de France. Je lui ai écrit pour lui dire tout ce qu'il m'avait apporté. » Il avait joint à sa lettre des poèmes de sa plume. Un mois plus tard, ils étaient publiés dans la revue des Jeunes littéraires de France. « C'est le point de départ de ma carrière », pétille Yves Viollier.
À côté de lui, un autre parcours. Hubert Herbreteau est aujourd'hui évêque d'Agen. Il a été marqué par les cours de cinéma. « On voyait de grands films, comme M le maudit, de Fritz Lang. On a appris le langage du cinéma. Ça m'aide encore à décoder les films aujourd'hui. »
L'homme d'église évoque la qualité de l'enseignement. « Il n'y a jamais eu de murs autour de Jean-XXIII. On lisait Ouest-France de A à Z. On décryptait l'actualité. Des informations naissaient des débats. »
Il se souvient aussi de ces professeurs qui avaient à coeur de faire connaître les chanteurs à textes de l'époque. « On écoutait Ferrat, Brel, Brassens... Pas toutes les chansons de Brassens, pas Tempête dans un bénitier ! », sourit-il.
De souvenirs en souvenirs, les anciens de Jean-XXIII se sont réunis dans l'amphithéâtre. Des discours, un temps de prière avec Alain Castet, évêque de Luçon. Et puis, la fête. Pour revivre l'histoire commune, dans un grand éclat de joie.
Un soleil éclatant, des rires et beaucoup d'émotion. Hier, le lycée Jean-XXIII fêtait ses 60 ans. Soixante ans de l'histoire d'un séminaire devenu lycée privé mixte. Élèves, professeurs... Beaucoup d'anciens de l'institution herbretaise ont fait le déplacement pour célébrer l'événement.
« Tempête dans un bénitier ! »
Les bises claquent. Les mains se serrent pas après pas. En quelques décennies, les visages des premiers élèves de Jean-XXIII ont bien changé. Pas toujours simple de reconnaître ses camarades de promo, perdus de vue depuis longtemps. Quelques mots échangés suffisent à restaurer les souvenirs. D'autres, restés soudés depuis le lycée, sont venus en groupe. Histoire de se remémorer leurs faits d'armes. Et de redécouvrir le lieu où ils passaient le plus clair de leur temps d'adolescent.
Les festivités ont débuté autour d'un grand repas, à la mi-journée. Elles se sont poursuivies par un passage de témoin. Une quinzaine d'anciens élèves, aux parcours atypiques, ont partagé leurs expériences. Ils ont dit l'importance de leur passage à Jean-XXIII aux lycéens d'aujourd'hui.
Parmi eux, Yves Viollier, l'écrivain. « Nous sommes devenus ce que nous sommes grâce à l'établissement, estime-t-il. Je me souviens d'une conférence, lorsque j'étais en seconde. Le romancier Jean Huguet était venu nous parler des Jeunes littéraires de France. Je lui ai écrit pour lui dire tout ce qu'il m'avait apporté. » Il avait joint à sa lettre des poèmes de sa plume. Un mois plus tard, ils étaient publiés dans la revue des Jeunes littéraires de France. « C'est le point de départ de ma carrière », pétille Yves Viollier.
À côté de lui, un autre parcours. Hubert Herbreteau est aujourd'hui évêque d'Agen. Il a été marqué par les cours de cinéma. « On voyait de grands films, comme M le maudit, de Fritz Lang. On a appris le langage du cinéma. Ça m'aide encore à décoder les films aujourd'hui. »
L'homme d'église évoque la qualité de l'enseignement. « Il n'y a jamais eu de murs autour de Jean-XXIII. On lisait Ouest-France de A à Z. On décryptait l'actualité. Des informations naissaient des débats. »
Il se souvient aussi de ces professeurs qui avaient à coeur de faire connaître les chanteurs à textes de l'époque. « On écoutait Ferrat, Brel, Brassens... Pas toutes les chansons de Brassens, pas Tempête dans un bénitier ! », sourit-il.
De souvenirs en souvenirs, les anciens de Jean-XXIII se sont réunis dans l'amphithéâtre. Des discours, un temps de prière avec Alain Castet, évêque de Luçon. Et puis, la fête. Pour revivre l'histoire commune, dans un grand éclat de joie.
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