Yves Viollier "Raymonde"

"Oh Dieu, pourquoi donc en mourant ne nous as-tu pas mués en dieux ! Ma trajectoire quand je m'éfforce de toute mon âme de la maintenir en droit ligne, si je me retourne elle ressemble à ces sillages laissés par les avions, dont le trait un instant précis, peu à peu se dissout, devient flou. Et tout est à refaire, tout s'efface, tout se ternit. Seigneur, donne moi un bout de ton crayon à la pointe si bien taillée, et guide ma main, que je fasse le portrait de ta création, que ce que j'écris te ressemble" Yves Viollier "Raymonde"



"Il va sans dire que la vie n'étant pas une bibliothèque rose elle ne respecte guère ces intentions édifiantes" François Nourissier in "Musée de l'homme"

vendredi 1 janvier 2010

HAPPY BIRTHDAY MISTER SALINGER


Jérôme David SALINGER a 91 ans ce jour. Je me doute qu'il va le fêter simplement dans son ermitage à Cornish. Sait il que pas mal de ses lecteurs pensent à lui en ce moment ? A t'il internet ? Je suis restée époustouflée quand il a déposé plainte au début de l'année 2009 (j'en avais parlé sur mon blog) car un pseudo écrivain s'était attaqué à écrire une suite de son sublime "l'attrape coeurs". Cela prouve qu'il est bien au courant de ce qui se passe dans le Monde.


Je rirais bien qu'il ait créé une alerte google pour savoir ce que l'on dit de lui !


Dire qu'en France, un certain blog "Marianne" compare l'immense écrivain à la neuneu Gavalda... Cela démontre bien que la situation des esprits ne va pas du tout en France ! Ah mais si la damoiselle se décide à faire comme l'auteur, disparaître, ne plus faire de livres, ne plus donner d'interview... Grand bien lui fasse, elle nous ferait des vacances et ce n'est pas moi qui irait dans la forêt la chercher. Chose que je ferais bien pour JD Salinger.


Mais je préfère garder le mystère, le secret. La bonne image, l'icône du très bel homme élégant. George Clooney pourrait être le parfait acteur pour l'incarner... Le voir vieux, fragile certainement me choquerait beaucoup. Déjà la photo mondialement connue de sa dernière apparition, où il est surpris à faire ses courses. Il prend une de ses colères quand il voit qu'on le prend en photo.


Mais aussi, le destin de cet immense bonhomme, me fait penser à Antoni Casas Ros, cet énigmatique écrivain talentueux qui préfère l'ombre à la lumière aveuglante des médias.


HAPPY BIRTHDAY DEAR MISTER SALINGER !

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