Yves Viollier "Raymonde"

"Oh Dieu, pourquoi donc en mourant ne nous as-tu pas mués en dieux ! Ma trajectoire quand je m'éfforce de toute mon âme de la maintenir en droit ligne, si je me retourne elle ressemble à ces sillages laissés par les avions, dont le trait un instant précis, peu à peu se dissout, devient flou. Et tout est à refaire, tout s'efface, tout se ternit. Seigneur, donne moi un bout de ton crayon à la pointe si bien taillée, et guide ma main, que je fasse le portrait de ta création, que ce que j'écris te ressemble" Yves Viollier "Raymonde"



"Il va sans dire que la vie n'étant pas une bibliothèque rose elle ne respecte guère ces intentions édifiantes" François Nourissier in "Musée de l'homme"

dimanche 6 décembre 2009

MINI MOYS LEVY VERSUS WINNIERIC THE POOH


"Je trouve que c'est pas un joli métier que d'être payé pour dire du mal. Ça me rappelle Stéphane Bern qui s'est retrouvé face à Zemmour et Naulleau et qui a cité Desnos : "Les ratés ne vous rateront jamais !" J'aime pas cette émission, parce que j'ai vu un jour Naulleau assassiner en règle une femme pour laquelle j'ai beaucoup d'estime - Catherine Breillat -, et Naulleau, avec beaucoup de suffisance, lui expliquait ce qu'était le cinéma et ce qui n'était pas le cinéma. Moi, j'ai eu la chance de voyager dans pas mal de pays et j'y ai souvent vu des films de Catherine Breillat, par contre, je n'ai jamais rien vu sur Eric Naulleau !"

"J'imagine ce qu'il doit répondre quand on lui demande comment il gagne sa vie : "Bah, je dis du mal..." Je trouve qu'il y a d'autres métiers à exercer beaucoup plus jolis que celui-là."

Ben, c'est qu'il veut faire croire qu'il est méchant Lévy. Il se croit le boxeur qui va foutre KO notre cher Eric. Mais n'est pas Cerdan qui veut !

Donc de ses petites neurones boudinées, il nous pond ce discours de victimisation. Je suis le pauvre malheureux, l'incompris (j'ai évité le veuf car madame est enceinte)... Mais il n'a pas trouvé autre chose pour faire vendre que d'attaquer.

Certes Eric ne l'a pas loupé dans son Jourde et Naulleau. Mais quand on ne veut pas être critiqués, on ne se fait pas éditer ou seulement pour ses amis ou sa famille. On ne s'expose pas ! Personne ne fait l'unanimité. Même pas les plus grands.

Levy a donc remplacé les collections Harlequin, les Barbara Cartland chez les ménagères de moins de cinquante ans. Celles-ci qui croient qu'elles se cultivent en lisant son livre, qu'elles sont tendances. L'auteur est beau gosse et voilà après on dit que les femmes, après avoir écouté de la musique avec leurs hormones, lisent de la même manière. C'est le genre de livre qui n'a que sa place que dans les étals de supermarché pas dans les centres culturels ou librairies. On nous fait du bourrage de crâne (avec les surexpositions des livres, les pubs à la radio). Mais pour une fois je cite la seule phrase intelligente de Coluche "Dire qu'il faudrait que les gens n'achètent plus pour que cela ne se vende pas !"

Levy n'a pas trouvé mieux pour qu'on parle de lui en polémiquant et en mentant. Il vous met au milieu Catherine Breillat, une pseudo intellectuelle pour se faire un semblant de légitimité dans le microcosme littéraire français. Raté, cette nana est une neuneu de première. Se faire avoir par le plus grand des manipulateurs, voleurs -Rocancourt. Rocancourt dont les unes des gazettes sur ses frasques sont légion. Il faut être Miss France (Sonia Roland) ou femme à côté de la plaque pour croire à la sincérité du gars. Mais Catherine, non seulement, se fait avoir en beauté. Elle écrit son livre. A croire qu'elle a fait exprès de se faire déposséder pour écrire un livre, pour attirer les projecteurs sur elle. Trop nulle quand même. N'oublions pas que nous sommes dans l'ère de la victimisation à outrance. Je souffre dont j'existe.
Bon pour en revenir à Marc Levy, mauvaise pioche car Eric a bien apprécié le livre de Catherine. C'est bête pour lui. La preuve qu'il ne regarde pas les émissions d'Eric.

De plus Eric a fait beaucoup dans la connaissance des écrivains de l'Est, il est traducteur, a écrit des livres-pamphlets et surtout il est éditeur "L'esprit des Péninsules" c'est lui. Il est loin d'être seulement un conteur pour mémères en manque de tendresse. Il serait temps que sieur Levy sorte de son monde de bisounours...
Ah la ! la ! nous vivons une époque formidable ! Mais ce qui me rassure c'est la réponse d'Eric...

Enième mensonge, je finirai par m'y habituer:il n' a jamais été question de cinéma lorsque Catherine Breillat est venu à ONPC. Par ailleurs, j'ai dit le bien que je pensais de son nouveau livre (Abus de faiblesse) lors de la 200e de Ca Balance et à Starmag ou Catherine et moi avons par ailleurs longuement parlé. Oui, je sais, critiquer positivement un livre qu'on a aimé et négativement un livre qu'on n'a pas apprécié reste un scandale dans la république médiatique. Promis; je le ferai encore!

Ouf ! Nous voilà rassurés....

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