Je vous avoue que je connaissais pas Isabelle Alonso en qualité d'écrivain. Je la connaissais comme chroniqueuse de chez Laurent Ruquier, et il est vrai que je ne la savais pas capable d'écrire. Je me méfie toujours de ces gens qui dès qu'ils sont connus se croient des écrivains. Puis Aïda, m'a tellement demandée d'aller à l'Ile d'Olonne pour sa rencontre avec cette dame, j'y suis allée. Certes on m'a dit "Mais ce n'est pas une vraie écrivaine", que ce n'était pas son métier, ses livres de la "sous-littérature" genre qu'on trouve seulement dans les supermarchés.
Mais j'ai ignoré ces commentaires peu enthousiasmants (on m'avait fait le coup avec Nathalie Rheims).
Et j'ai eu raison.
J'ai donc lu "Mon pays est l'exil". Un roman réussi. A quoi je vois un roman réussi ? Tout simplement qu'il m'ouvre les yeux sur une époque, un évènement que je connaissais très peu. Il est vrai que l'histoire des Républicains Espagnols est très peu enseigné en cours d'histoire. Je ne me souviens pas d'avoir zappé cette période et dormi en cours d'histoire dans ma jeunesse.
Ce livre m'a donné envie d'en apprendre un peu plus. Il a mis des couleurs dans les photos en noir et blanc qu'on peut trouver dans les livres d'histoire. Il permet de nous faire comprendre le quotidien, les combats, les galères d'une famille contrainte à l'exil. Même si le livre parle de l'essentiel sans l'aspect larmoyant ou du mélodrame. Isabelle a usé de son franc parlé, son humour, sa façon à elle de positiver toute situation même les plus délicates. Ouf ! Cela change de tous ces livres sombres qui ne donnent pas envie de les lire.
Isabelle est aussi une poêtesse qui s'ignore car le passage sur les langues... Du pur bonheur. Surtout quand on a eu la chance comme moi de fréquenter les universités de langues.
Mais ce genre de livre sera de plus en plus rare à l'ère de la mondialisation. Les racines disparaissent malgré quelques soubresauts. Internet est dans un anglais uniforme. Les langues, les régions et les traditions sont de moins en moins respectés hélas. Les programmes des télés, tous les mêmes que l'on soit en Europe, en Asie ou aux USA.
Durant la lecture de ce livre, une chanson me revenait sans cesse : Vivre en ce pays de Robert Charlebois....
Mais j'ai ignoré ces commentaires peu enthousiasmants (on m'avait fait le coup avec Nathalie Rheims).
Et j'ai eu raison.
J'ai donc lu "Mon pays est l'exil". Un roman réussi. A quoi je vois un roman réussi ? Tout simplement qu'il m'ouvre les yeux sur une époque, un évènement que je connaissais très peu. Il est vrai que l'histoire des Républicains Espagnols est très peu enseigné en cours d'histoire. Je ne me souviens pas d'avoir zappé cette période et dormi en cours d'histoire dans ma jeunesse.
Ce livre m'a donné envie d'en apprendre un peu plus. Il a mis des couleurs dans les photos en noir et blanc qu'on peut trouver dans les livres d'histoire. Il permet de nous faire comprendre le quotidien, les combats, les galères d'une famille contrainte à l'exil. Même si le livre parle de l'essentiel sans l'aspect larmoyant ou du mélodrame. Isabelle a usé de son franc parlé, son humour, sa façon à elle de positiver toute situation même les plus délicates. Ouf ! Cela change de tous ces livres sombres qui ne donnent pas envie de les lire.
Isabelle est aussi une poêtesse qui s'ignore car le passage sur les langues... Du pur bonheur. Surtout quand on a eu la chance comme moi de fréquenter les universités de langues.
Ce livre est franchement un bon bol d'air d'optimisme dans notre quotidien. Avec tout ce que l'on entend sur la crise, le ton laconique des infos... Ouf ! La vie peut être meilleure si on le veut soi-même...
Mais ce genre de livre sera de plus en plus rare à l'ère de la mondialisation. Les racines disparaissent malgré quelques soubresauts. Internet est dans un anglais uniforme. Les langues, les régions et les traditions sont de moins en moins respectés hélas. Les programmes des télés, tous les mêmes que l'on soit en Europe, en Asie ou aux USA.
Durant la lecture de ce livre, une chanson me revenait sans cesse : Vivre en ce pays de Robert Charlebois....
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