Yves Viollier "Raymonde"

"Oh Dieu, pourquoi donc en mourant ne nous as-tu pas mués en dieux ! Ma trajectoire quand je m'éfforce de toute mon âme de la maintenir en droit ligne, si je me retourne elle ressemble à ces sillages laissés par les avions, dont le trait un instant précis, peu à peu se dissout, devient flou. Et tout est à refaire, tout s'efface, tout se ternit. Seigneur, donne moi un bout de ton crayon à la pointe si bien taillée, et guide ma main, que je fasse le portrait de ta création, que ce que j'écris te ressemble" Yves Viollier "Raymonde"



"Il va sans dire que la vie n'étant pas une bibliothèque rose elle ne respecte guère ces intentions édifiantes" François Nourissier in "Musée de l'homme"

dimanche 30 novembre 2008

Béatrix Beck, auteure de "Léon Morin, prêtre", est morte



A gauche : Béatrice Beck recevant le Prix Goncourt en 1952
A droite : Jean Paul Belmondo encore jeunot dans le rôle de Léon Morin
Issu du Monde. fr
Béatrix Beck s'est éteinte cette nuit à l'âge de 94 ans, a annoncé dimanche 30 novembre sa petite-fille, Béatrice Szapiro.

Née en Belgique en 1914, fille de l'homme de lettres Christian Beck, cette licenciée en droit a été professeur au Petit Collège de l'Ile-de-France, puis secrétaire de l'écrivain André Gide, journaliste, membre du jury du Prix Femina. La romancière française laisse une trentaine d'oeuvres, des romans pour l'essentiel, mais aussi des contes, poèmes et pièces radiophoniques. Léon Morin, prêtre l'avait rendue célèbre et lui avait offert en 1952 le prix Goncourt, le plus prestigieux des prix littéraires français.
Ce roman, qui évoque le dialogue sous l'Occupation entre la jeune veuve de guerre d'un juif communiste et un prêtre, réflexion sur la vie et la grâce, avait été porté avec succès à l'écran par Jean-Pierre Melville, avec, dans les rôles principaux, Jean-Paul Belmondo et Emmanuelle Riva.

Le Monde.fr, avec AFP

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