Yves Viollier "Raymonde"

"Oh Dieu, pourquoi donc en mourant ne nous as-tu pas mués en dieux ! Ma trajectoire quand je m'éfforce de toute mon âme de la maintenir en droit ligne, si je me retourne elle ressemble à ces sillages laissés par les avions, dont le trait un instant précis, peu à peu se dissout, devient flou. Et tout est à refaire, tout s'efface, tout se ternit. Seigneur, donne moi un bout de ton crayon à la pointe si bien taillée, et guide ma main, que je fasse le portrait de ta création, que ce que j'écris te ressemble" Yves Viollier "Raymonde"



"Il va sans dire que la vie n'étant pas une bibliothèque rose elle ne respecte guère ces intentions édifiantes" François Nourissier in "Musée de l'homme"

dimanche 26 octobre 2008

LA GRANDE VADROUILLE D'YVES VIOLLIER



Issu de Sud Ouest.com


A L'ECOLE DE BRIVE





Ci contre :
Yves Viollier, Claude Michelet, Jean Guy Soumy, Michel Peyramaure (les 4 mousquetaires de l'Ecole note de SAB)




PÉRIGUEUX. Ecrivains populaires, Claude Michelet, Michel Peyramaure, Jean-Guy Soumy et Yves Viollier ont témoigné hier de la pérennité de l'Ecole de Brive

Jolie consécration pour la librairie Marbot qui accueillait hier quatre mousquetaires de l'Ecole de Brive : Claude Michelet, Michel Peyramaure, Jean-Guy Soumy et Yves Viollier dont les derniers ouvrages (chez Robert Laffont) s'appellent respectivement « Quand ce jour viendra », « La Reine de Paris », « La Chair des étoiles » et « La Route de glace ». En toile de fond : la Révolution, la Grande Guerre, le Rideau de fer...

Conduits par Michèle et Bruno Géraud, ces hommes de plume n'ont pas lésiné sur les compliments à l'égard du nouvel établissement des boulevards de Périgueux. Avant leurs dédicaces de l'après-midi, ils se sont volontiers prêtés au jeu des questions quant à cette fameuse Ecole de Brive remontant aux débuts de romancier de Michel Peyramaure dans les années 50. Ecole qui a rebondi trente ans plus tard avec Claude Michelet et Christian Signol, avec la reprise de la Foire aux livres de Brive et l'apparition d'autres personnalités du type de Denis Tillinac.

Robert Laffont.

Reconnaissant avec grâce le rôle fédérateur des éditions Robert Laffont (avec parfois le drame de « dissidences »), les auteurs ont accepté l'épithète de « populaires », mais pas celui de « régionalistes » dont les affublent les critiques parisiens quand ils ne les jettent pas simplement aux oubliettes.

Claude Michelet rappela en effet qu'ils sont parfois connus au bout du monde (lui-même se renouvela sous le ciel de l'Amérique latine). Il leur arrive aussi d'entrer dans les programmes scolaires, autre preuve d'universalité. Quant aux éditeurs régionaux, ils devraient, à leurs yeux, publier un maximum de bouquins d'intérêt général.

Alors existe-t-il un miracle de cette Ecole de Brive au sein d'une Corrèze comptant une vingtaine de « vrais » écrivains soit, entendit-on, « presqu'autant que de veaux sous la mère » ?

Les visiteurs avouèrent que cette structure amicale qui n'est pas une école littéraire, leur évite l'isolement : « On n'est pas tous jaloux les uns des autres, on s'aide. » Ils admirent aussi ne pas « se complaire dans le nombrilisme » et écrire « pour des vraies gens », que les séances de dédicace et salons leur permettent de découvrir dans leur chaleur.

Soucieux de liberté d'écriture mais conscients du bouleversement cérébral en cours avec les écrans de tous calibres, ils ont surtout suggéré que la sincérité était leur seule vraie arme pour convraincre les lecteurs de continuer à les acheter et à les lire !

Auteur : Alain Bernard

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