Murielle Levraud est le type de l'injustice même. Alors qu'on nous bassine avec les Gavalda, Darrrieussecq, de Vigan, de Rosnay et tant d'autres nombrilistes qui font toujours les mêmes livres (à croire que leurs lecteurs ou lectrices soient atteintes d'Alzheimer précoce). On ne voit que ces dames sur les Une des magazines et on passe à côté de vrais caractères, de vraies personnalités authentiques comme Murielle.
Ici c'est son premier livre. Un livre magique, poeétique. Un humour décalé. Un amour des mots (des noms des personnages délirants - le père Grossemiette, Zabriel Arcosse, Les Brisepaille, Calme, Plumipille, Omir, Flaque... Mention spéciale pour le bibliothécaire épatant et sa façon de classer tout ce qu'il trouve ! Tout ce petit monde vu par les yeux de Judith qui décrit la vie fantasque des habitants de Bassebourg. Mais dans ce petit bourg, un drame va se nouer et bouleverser la vie de ses habitants.
C'est frais, c'est innocent et déjà un style qui se dégage de l'auteur. Une vraie nouveauté ! J'ai adoré partager l'amour des mots de Murielle. Elle s'en amuse comme une gosse qui fait ses colliers de perles. Tout est dans l'optimisme, le poétique... J'ai même trouvé des accents d'Italo Calvino c'est pour dire.
Ce livre vient de paraître en format poche et vous n'aurez pas l'excuse de louper ce petit monument.
Ce n'est pas Yves Viollier qui me contredira car il a été le lecteur privilègié des débuts de Murielle lors de "La résidence du premier roman" organisée à l'Abbaye de Fontevraud par les éditions Robert Laffont. Cette rencontre permettait aux jeunes romanciers l'opportunité de travailler leurs manuscrits en compagnie de personnalité du monde de livre et du cinéma. Dans cette liste de VIP il y avait Yves Viollier ! CHANCEUSE VA !
Désormais Murielle aura au moins une fidèle lectrice... Qu'elle continue à nous faire voir la vie en rose de cette manière !
Un roman Aaceeefgummnnoqrstu (pour comprendre lire ce livre !)
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