Yves Viollier "Raymonde"

"Oh Dieu, pourquoi donc en mourant ne nous as-tu pas mués en dieux ! Ma trajectoire quand je m'éfforce de toute mon âme de la maintenir en droit ligne, si je me retourne elle ressemble à ces sillages laissés par les avions, dont le trait un instant précis, peu à peu se dissout, devient flou. Et tout est à refaire, tout s'efface, tout se ternit. Seigneur, donne moi un bout de ton crayon à la pointe si bien taillée, et guide ma main, que je fasse le portrait de ta création, que ce que j'écris te ressemble" Yves Viollier "Raymonde"



"Il va sans dire que la vie n'étant pas une bibliothèque rose elle ne respecte guère ces intentions édifiantes" François Nourissier in "Musée de l'homme"

lundi 5 janvier 2009

"Fils de Charpentier, me voilà désormais faiseur de roi" Yves Viollier

Issu du Ouest France du 3 janvier (désolée du retard, je reviens de Nevers)

DES FEVES DES ROMANS D'YVES VIOLLIER DANS LES GALETTES DES ROIS


Il y a quelques années, il avait glissé dans ses galettes des fèves des monuments de la ville, puis d'autres en hommage au peintre Raphaël Toussait, Albert Gendreau, le patron de la boulangerie "L'Impérial" place Napoléon, est un "dangereux" récidiviste. Cette année, dans ses galettes à la frangipane à la poire ou au chocolat, dans ses brioches, il a glissé des fèves qui représentent les couvertures des 11 livres de l'écrivain Yves Viollier.

"Fils de charpentier,me voilà désormais faiseur de roi"* s'amuse l'écrivain, flatté de cette initiative originale. Son éditeur, Robert Laffont n'a pas renâclé non plus, loin s'en faut. Il a fait même envoyé des exemplaires de chacun des ouvrages, qui seront à gagner dans le cadre d'un petit jeu.

Parmi les titres, la Flèche Rouge, la route de glace, les soeurs Robin ou encore les Pêches de vigne dont l'un des héros s'appelle - ça ne s'invente pas - Gendreau le même nom que l'impérial boulanger de la place Napoléon.

Note de Sab : Eh bien ce n'est pas avec ça qu'on va suivre notre première résolution : suivre notre régime ! Si vous trouvez que les vendéennes sont un peu "enrobées" c'est un peu de la faute de Monsieur Yves Viollier ! Déjà qu'on dévore ses livres (ce qui n'est pas nuisible en quelque sorte) mais voila-t'il pas qu'on doit dévorer des brioches, des frangipanes... Aïe ! Aïe !

* Euh faiseurs de rois hum ! Faiseurs de reines plutôt si on en croit la composition du lectorat...

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