On en rêverait en Vendée n'est ce pas ??? (couv créée par moi même, couv fictive)C'est simple, les interviews, moi je m'en méfie. Il est vrai qu'il est possible de les traficoter, les réduire au minimum. Je les lis, certes, mais je relativise car certaines rédactions par le simple soucis de vendre du papier, les gonflent artificiellement par des titres racoleurs.
J'en ai pour preuve la dernière interview d'Yves Viollier sur Ouest France. En lisant le titre j'avais cru à une grande interview, avec la dernière photo exclusive de l'écrivain soit à son bureau soit à la terrasse d'un café du centre de la Roche. Que nenni, la sempiternelle photo que je surnomme volontiers "Couv Chasse, Pêche, Nature et Tradition". La fameuse photo avec le pull over rouge. Et après on dira des vendéens qu'on est seulement un peuple de paysans...
Que dire de la longueur, soit le journaliste devait avoir sûrement un quota à respecter. C'est un peu frustrant pour le lecteur qui s'attendait à un peu plus d'éclaircissement et aussi pour l'écrivain car sûrement des choses essentielles ont été occultées. Le message peut mal passer.
Vous allez me dire et l'interview radio ou télévisuelle. Si elle est impromptue, non pas enregistrée OK et qu'elle est en direct live avec un public c'est fabuleux ! Mais comme vous le savez toutes les émissions sont enregistrées et que les chaînes TV ou radio ont des formidables tables de mixage ou logiciels informatiques, ont peut donc imaginer les fameux montages, les séquences coupées etc...
De plus le véritable lecteur peut pester contre la méconnaissance littéraire du journaliste qui ne posera pas la question essentielle ou qui sera à côté de la plaque et cherchera le scoop sulfureux.
Que faire alors me demanderez vous ? Tout simple plusieurs possibilités !
DEVENEZ LECTEUR ACTIF ET NON PLUS SIMPLE LECTEUR ACHETEUR DANS SON COIN.
- Les salons (y'en a toujours un près de chez vous) et la saison des salons va s'ouvrir. Allez à la rencontre des écrivains. Ils ne demandent que ça. Ils se nourrissent autant que nous de ces contacts et qui sait une certaine complicité ou coup de coeur pour une personnalité peut ouvrir de larges corridors culturels dans nos vies. Que de découvertes que l'on fait. On redécouvre son écrivain favori sous un aspect plus intéressant.
- les séances dédicaces dans les librairies ou bibliothèques. Même constat avec les salons.
Pour les salons et les séances dédicaces je vous conseille volontiers le petit carnet avec la ou les questions (pas plus de 2 ou 3) pour les auteurs que vous voudriez rencontrer... Ce carnet peut être indispensable pour les autographes ou adresses de contacts (email et autres)
- Puis à vos plumes, traitement de textes, stylo etc... Pour l'action la plus simple : écrire directement aux écrivains via leurs maisons d'éditions. Qui sait il ou elle vous répondra...
Alors n'hésitez pas, devenez acteurs et non plus des lecteurs isolés en votre coin. Un lecteur isolé c'est ennuyeux à mourir. Y'a rien de plus beau que l'échange ou le partage car ils enrichissent et ouvrent des voies inespérées. Comme le dirait Jean Paul II "N'ayez pas peur"... A mon tour de vous le dire et vous ne regretterez pas.
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