Yves Viollier "Raymonde"

"Oh Dieu, pourquoi donc en mourant ne nous as-tu pas mués en dieux ! Ma trajectoire quand je m'éfforce de toute mon âme de la maintenir en droit ligne, si je me retourne elle ressemble à ces sillages laissés par les avions, dont le trait un instant précis, peu à peu se dissout, devient flou. Et tout est à refaire, tout s'efface, tout se ternit. Seigneur, donne moi un bout de ton crayon à la pointe si bien taillée, et guide ma main, que je fasse le portrait de ta création, que ce que j'écris te ressemble" Yves Viollier "Raymonde"



"Il va sans dire que la vie n'étant pas une bibliothèque rose elle ne respecte guère ces intentions édifiantes" François Nourissier in "Musée de l'homme"

mercredi 12 novembre 2008

Yves VIOLLIER Primé...

Tout d'abord, je tiens à remercier MADAME Frantz Lecatelier de la Mairie de Martres Tolosane pour m'avoir envoyé ces articles à la suite de mon mail d'hier. S'il me lit qu'il soit assuré de ma reconnaissance.







Je me permets de recopier ce qui y est écrit sur cet article de la Dépêche de Midi le 7.11.08

MARTRES TOLOSANE

Yves VIOLLIER, écrivain des "choses de la vraie vie"

Yves Viollier, 61 ans, enraciné dans sa ville de la Roche sur Yon (Vendée), est venu à Martres pour une rencontre avec les lecteurs de son avant dernier roman (Correction de Sab : le dernier étant "La Route de Glace") "La mère" éditée chez Robert Laffont (non pas Flammarion recorrection de Sab), est son 25ème roman. Un portrait saisissant d'une femme courage, mère de treize enfants dans la France d'après guerre. Lauréat de la première édition de la Plume Martraise organisée par la bibliothèque municipale, ce professeur de français latin répond à nos questions.

Comment est venu le thème de la mère ?

Lors d'une dédicace, la rencontre avec une fratrie m'a suggéré ce thème ; je pars toujours des choses de la vie réelle.

Est-ce la votre principale source d'inspiration ?

Certes, mes romans sont fiction inspirée de la réalité, car je me nourris du contact avec les gens, et des vraies histoires de la condition humaine qui émaillent toute mon oeuvre.

Vous êtes également critique littéraire, pourquoi êtes-vous si attaché à votre région d'origine ?

Oui, j'aurais pu me transférer dans la Capitale, car c'est là qu'existe le monde littéraire : éditions, salons... Mais je n'ai jamais voulu perdre ce contact avec la vraie vie et j'ai besoin du retour des lecteurs. C'est une forme de liberté créative que je revendique.

Propos recueillis par M.F.G.

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