La tête pleins de souvenirs, d'images, de sourires.
Retourner dans la vie quotidienne n'est pas si facile lorsqu'on a touché les étoiles. De retrouver ces gens de tous les jours qui font la gueule car il est vrai que les temps sont durs mais quand même. J'ai l'impression d'être comme Ludvick du premier livre de Kundera "La plaisanterie" si si :
"Je n'avais pas, alors, beaucoup de chagrins intimes, au contraire, j'avais un sens considérable de la plaisanterie et pourtant on ne pouvait pas dire que j'ai pleinement réussi au regard joyeux de l'époque : mes blagues manquaient par trop de sérieux, tandis que la joie contemporaine ne souffrait pas les facéties ou l'ironie, étant, je le répète, une joie grave qui s'intitulait fièrement "l'optimisme historique de la classe victorieuse", une joie ascétique et solennelle, en un mot la Joie.
"Parfois (sportivement que par appréhension véritable) je m'élevais contre les accusations d'individualisme et j'exigeais des preuves de mes camarades d'études. De particulièrement concrètes, ils n'en avaient pas ; ils disaient : "Parce que tu te conduis comme ça. - Je me conduis comment ? demandais-je. - Tu as tout le temps un drôle de sourire. - Et alors ? J'exprime ma joie ! - Non tu souris comme si tu pensais quelque chose que tu gardes pour toi !"
Dire que cela a été écrit en 1967 et hélas toujours d'actualité quotidienne. Quelqu'un qui sourit est suspect. A quoi bon faire la gueule, les soucis tout le monde en a mais la politesse d'un sourire que tous on afficherait nous rendrait la vie meilleure...
Tenez puisque je vous parle de sourire. J'ai un sujet que je voudrais parler. Je sais que cela ne sera pas politiquement correct mais s'adresse à quelques séniors.
Y'en a marre de se faire bousculer par eux ! A Brive, certains d'entre eux sont limites mal éduqués et le terrorisme du cheveu blanc a battu son plein au salon. On bouscule, on entre dedans les gens (Ah mais oui j'avais sottement oublié que j'étais en plein pays rugbystique ou l'on entre dedans telle une mêlée). Mes gamins ont été bousculés plusieurs fois. On fait le forcing. Quand même, on est dans un salon, chacun aura sa dédicace ! Vous trouvez que cela fait plaisir aux écrivains ces bousculades, ces grincements de dents devant eux ! Mettez vous à leur place. Je comprends leur fatigue à la fin.
Regardez les fanas des BDs, les enfants, ils attendaient leur tour dans des files d'attentes exemplaires. Qu'ils prennent exemple !
Même chez Amélie et Juliette ou il y avait foule, il n'y avait pas de bousculades au contraire !(il est vrai que l'on trouve rarement une fidèle lectrice ou lecteur de plus de 65 ans dans ce panel).
Avant que vous demandiez le respect, respectez donc les autres...
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