Mon coup de coeur JEAN BAPTISTE DEL AMO
Il n'a pas eu le Goncourt mais reste le Prix de Sade...
Le Goncourt n'a pas encore fait le pari de la jeunesse au vu de l'âge des membres du Jury cela m'étonne pas. Le Goncourt est en passe de devenir le prix spécial "maison de retraite". Les vieux se congratulent entre eux ou jouent la carte du politiquement correct (au vu de l'attribution de ce jour) snobant les vrais auteurs français. Atiq étant afghan de langue persane n'oublions pas. Peut être on est en manque "d'exotisme" dans l'académie. Il vaudrait mieux encourager les espoirs d'une génération à vouloir écrire et non pas le contraire. Et comment pousser les jeunes à aller vers les livres si on ne prime pas un écrivain de leur génération. Tant pis, Frédéric BEIGBEDER a eu raison de dire il y a 3 ans qu'il étaient les grabataires d'une idée littéraire et que si ça continue la littérature en pâtira. Je comprends bien alors le geste qu'il a eu en parlant des membres du jury du Goncourt lors de l'émission de Guillaume DURAND "Esprits libres".
Je croyais Pivot plus ambitieux mais bon je me suis trompée. Mais d'après ce que je viens de voir, les dés étaient pipés depuis le début.... A vous dégoûter.
L'année dernière on le refusait à Amélie Nothomb, cette année à Jean Baptiste Del Amo. Ce qu'il faudrait c'est un renouvellement sec des membres les actuels assis sur leurs bonnes vieilles convictions. Mme Chandernagor par exemple est talentueuse mais aurait du partir en même temps que Nourissier. Autres temps autres moeurs... Il faut dépoussiérer l'institution... Je ne fais pas d'agisme mais aujourd'hui je ne peux que m'inquiéter de la survie de la littérature de talent dans les prochaines années.
Amis lecteurs, soyons plus filous que ces gens la. Faisons de la pub pour ces jeunes auteurs autour de nous. Cela sera plus valable qu'un prix qui ne veut plus rien dire.
Jean Baptiste Del Amo est un auteur que l'on entendra parler encore dans des années. Il le mérite. Il est talentueux et sincère. Denrées rares en ce moment. Et attendons le 14 novembre pour le plus prestigieux Prix à mes yeux : le Prix de Sade récompensant je cite : " l'ouvrage aura su dépasser toute censure et toute oppression politique ou morale».
J'ai eu l'immense joie de le rencontrer et s'il me lit qu'il sache il aura en moi une sorte de VRP qui fera toujours sa pub autour de moi. Et si vous avez la chance de le croiser à l'occasion d'un salon ou d'une séance dédicaces allez y ! C'est quelqu'un de formidable.
Jean Baptiste, tu as transformé l'essai, tu as écris un formidable premier roman, je sais que le prochain sera aussi bien ou meilleur et crois moi tous ceux qui t'ont connu, qui t'auront lu ne te laisseront pas.
Si Amélie est ma petite princesse, Jean Baptiste est mon petit prince de la littérature.
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